
Les 3 conditions pour améliorer son écriture
(et pour parfaire sa technique dans tous les domaines)
C’est la rentrée !
Votre enfant en profite certainement pour débuter une nouvelle activité extrascolaire ou poursuivre celle qu’il pratiquait l’année dernière.
Tennis, piano, judo, dessin, football ou encore échecs ?
Peu importe !
Que ce soit dans la pratique d’un sport, d’un art, d’une langue ou dans n’importe quelle compétence, voici les 3 conditions pour réussir et atteindre un bon niveau.
Et bien sûr, c’est valable aussi pour améliorer son écriture (ma spécialité) et devenir un champion (ou une championne) !
1- utiliser les bonnes techniques pour mieux écrire
Même si nous avons des prédispositions naturelles à la réussite dans une activité (la taille est un élément important pour un basketteur par exemple), cela n’est pas suffisant.
Dans l’apprentissage d’une compétence, nous avons besoin d’être guidés, c’est-à-dire qu’on nous enseigne, pas à pas, les bonnes techniques.
C’est d’ailleurs ce qui fait le succès des tutos dans tous les domaines, du bricolage à la cuisine en passant par la photo ou la pêche.
L’idéal est de bénéficier des conseils d’un expert, professionnel, coach qui pourra adapter son enseignement au profil de la personne.
Si je souhaite pratiquer le tir à l’arc par exemple, on va m’apprendre à bien tenir mon arc, adopter une posture correcte, placer ma flèche, viser. L’objectif ? Acquérir le bon geste pour atteindre ma cible sans risquer de me blesser ou de blesser quelqu’un d’autre.
Le parallèle est facile à faire avec l’apprentissage de l’écriture.
Le graphopédagogue enseigne la tenue de crayon, la posture puis les premiers gestes d’écriture et enfin la formation et l’enchaînement des lettres.
Cela n’a rien d’évident.
De nombreux élèves sont en difficulté avec le geste d’écriture parce qu’ils n’ont pas appris, au départ, de la bonne manière. Je leur dis souvent qu’ils savent écrire mais peut-être pas de la façon la plus efficace et la plus confortable.
Ce n’est pas irrémédiable, on peut réapprendre à écrire avec la bonne méthode. C’est le cœur de métier des graphopédagogues.
2- s’entraîner pour améliorer son écriture
Pas de réussite sans pratique régulière !
C’est un bon début de savoir comment il faut faire, d’en avoir conscience. Mais ce ne sera pas suffisant.
Les grands champions s’entraînent tous les jours, pendant de nombreuses heures. C’est la condition de l’excellence.
Et même sans vouloir devenir virtuose ou champion olympique, une pratique fluide nécessite un entraînement régulier (avec la bonne technique hein !).
Imaginez la tête de l’entraîneur si votre enfant ne veut participer qu’aux matchs de football et pas aux entraînements !
L’entraînement peut sembler parfois un peu répétitif ou fastidieux ; là encore, l’approche personnalisée d’un professionnel fera toute la différence afin de cibler les exercices et d’éviter l’ennui.
Dans l’apprentissage du geste d’écriture, les séances de graphopédagogie sont espacées de 3 à 4 semaines entre lesquelles l’apprenant va pratiquer, quelques minutes chaque jour idéalement.
La pratique régulière des exercices, soigneusement choisis par le graphopédagogue, est la clé de la réussite !
3- garder la motivation
Pour réussir, s’améliorer, il faut, avant tout, avoir envie de réussir !
C’est pourquoi il est plus facile de nous améliorer dans un domaine qui nous attire.
La motivation est alors intrinsèque ; nous sommes motivés par l’activité en elle-même. C’est l’idéal.
Ainsi, si votre enfant adore le judo, aller aux entraînements est un vrai plaisir. Il apprendra et progressera (assez) facilement.
Dans l’apprentissage (ou le réapprentissage) de l’écriture, la motivation n’est pas toujours intrinsèque. L’enfant peut ne pas aimer cette activité, notamment parce qu’elle le met en difficulté.
C’est le rôle du graphopédagogue, en partenariat avec les parents et les enseignants, de lui permettre d’apprendre avec plaisir.
Comment ?
– Avec un apprentissage progressif et adapté. L’enfant doit se sentir en capacité de réussir même si cela lui demande des efforts (pour les spécialistes, nous visons la zone proximale de développement). Des tâches trop faciles comme trop difficiles sont démotivantes !
– Avec beaucoup de bienveillance et d’encouragements pour l’apprenant et sa famille. Valoriser chaque progrès dans le geste d’écriture permet de reprendre confiance et de persévérer pour atteindre ses objectifs !
– Avec un zeste de motivation extrinsèque (si nécessaire) : de petites récompenses quand on a bien travaillé sont bien utiles pour motiver les enfants.
En résumé, vous avez toutes les chances de vous améliorer dans l’apprentissage d’une compétence (comme l’écriture, la lecture, la grammaire ou encore l’orthographe) en :
– utilisant les bonnes techniques
– pratiquant régulièrement
– gardant la motivation
Vous êtes prêts à tenter l’aventure ?
Prenez rendez-vous pour une première séance !