L'apprentissage de l'écriture
Non, apprendre à écrire n’est pas facile et intuitif !
L’apprentissage de l’écriture manuscrite requiert de nombreuses compétences et habiletés et des conditions d’enseignement optimales.
Ainsi, de nombreux paramètres peuvent interférer comme :
– une motricité des doigts insuffisante
– des réflexes archaïques ou primitifs non intégrés totalement
– un enseignement de la posture et/ou du geste d’écriture inadapté et de mauvaises habitudes prises.
Face à ses difficultés d’écriture, l’enfant ou l’adolescent tente bien souvent de compenser, ce qui peut retarder la détection du problème. Quand les efforts ne suffisent plus, deviennent trop coûteux, il faut agir !
N'hésitez pas à vous faire aider ! Il n’est jamais trop tard pour progresser et améliorer son écriture.
La graphopédagogie s’adresse à tout public en difficulté avec l’écriture :
enfants, adolescents, adultes
Les élèves de l’école maternelle ou élémentaire en difficulté avec le geste graphique et/ou d’écriture
Les collégiens, lycéens et étudiants qui peuvent être pénalisés par la lenteur de leur écriture en cours et / ou leur écriture difficilement lisible
Les adultes souhaitant améliorer leur écriture pour des raisons personnelles ou professionnelles
Les personnes à besoin spécifique : troubles dys (dysgraphie, dyspraxie, dyslexie, dysorthographie etc.), HPI (Haut Potentiel Intellectuel), TDAH (Troubles Déficitaires de l’Attention avec ou sans Hyperactivité)
Les personnes porteuses d’un handicap ou d’une pathologie rendant difficile l’acte d’écriture (trisomie, autisme, dystonie fonctionnelle de la main etc. )
Comment savoir si une rééducation de l’écriture doit être engagée ?
Les principales difficultés concernent :
La lisibilité de l'écriture
L’enseignant, le parent, l’élève lui-même peinent à relire la leçon, le cahier de texte ou l’évaluation. Dans ce cas, l’élève est pénalisé dans ses apprentissages même sans difficulté scolaire particulière.
La vitesse d'écriture
Etre le dernier (ou la dernière) à terminer de copier le cours n’est pas agréable, surtout si cette situation se reproduit régulièrement. De plus, cela induit chez l’élève du stress, de l’anxiété et une perte de confiance. Aïe ! Ce n’est pas idéal pour la réussite scolaire et en général.
La fatigue, l'inconfort
Le jeune peut se plaindre d’avoir mal en écrivant, effectuer des gestes de relâchement lors de l’acte d’écriture (lâcher le crayon, détendre les doigts etc). Il peut aussi recourir à des stratégies pour éviter d’avoir à écrire. C’est normal si écrire est inconfortable, voire douloureux.
Ces 3 difficultés peuvent être plus ou moins prononcées, survenir individuellement ou être combinées (c’est souvent le cas).
Les difficultés d’écriture
En tant que parent, vous pouvez remarquer que votre enfant :
> tient son crayon bizarrement
> est très crispé lorsqu’il écrit, appuie fortement
> fait de nombreuses ratures, corrections
> écrit très lentement
> a besoin de mobiliser toute son énergie pour écrire et cela lui demande beaucoup d’efforts
> ne progresse pas dans son apprentissage de l’écriture (vitesse d’écriture, respect du lignage, utilisation de l’espace de la feuille, forme des lettres etc.)
> rechigne à écrire, n’aime pas ça
> semble stressé, anxieux lorsqu’il doit écrire.
D’autres signaux :
> L’état du matériel d’écriture (stylos rongés, mines cassées…) et des cahiers (sales, peu soignés, raturés…) peut également être révélateur de difficultés en écriture.
> Enfin, l’enseignant-e peut vous alerter sur les difficultés de votre enfant à bien écrire.
Il n’est ni normal ni acceptable d’être en souffrance avec l’écriture au point de perturber les résultats scolaires et de fragiliser l’estime de soi.
N’hésitez pas à consulter un graphopédagogue pour être rassuré-e et entamer, si besoin, une rééducation de l’écriture !
Vous pensez être concerné-e et vous vous demandez comment la graphopédagogie fonctionne ?
Vous souhaitez connaître les modalités concrètes d’une rééducation de l’écriture à Poitiers ?